La langue de molière est riche d’expressions, de sens, de précisions et nuances. Son vocabulaire, lui, se prête aisément à la grande littérature et à la poésie. Cette richesse, justement, nous hasarde à utiliser certaines expressions/mots sans en connaître le sens ou la définition exacte. En voici une brochette que nous avons sélectionnée pour vous.
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1. Une aune
L’aune est le nom qu’on a donné à l’avant-bras. Plus tard, il devient une unité de mesure. L’expression le montre bien, « Au lieu de mesurer ce qui est bon pour soi à l’aune de ce qui est bon pour tous, l’homme procède en sens contraire ».
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2. La sellette
« Etre sur la sellette ». Par définition, la sellette était un petit siège bas sur lequel on faisait asseoir les accusés.
3. Un huis
Un terme qui ne subsiste plus que dans le mot composé « huis-clos ». Le huis signifiait autrefois « la porte ».
4. Un lustre
« Cela fait des lustres qu’on ne s’est pas vu ». Dans cette expression, le lustre est une période de 5 ans. Ce terme est d’origine religieuse.
5. Un for
Selon l’expression « En mon for intérieur ». Le for intérieur signifie le tribunal de la conscience.
6. Une lice
« Le joueur entre en lice demain ». Autrefois la lice était une palissade puis est devenu le champs clos dans lequel se déroulaient les tournois.
7. Férir
« Sans coup férir ». Férir signifie frapper. Toutefois son participe passé « féru » a été gardé dans l’expression « être féru de quelque chose ».
8. Un crible
« Passer au crible ». Dans cette expression le crible est un tamis.
9. Un fur
« Au fur et à mesure ». Le fur et mesure sont en fait synonymes et signifient tous les 2 une proportion marquant une progression.
10. Bée
« Bouche bée ». Bée est le participe passé du verbe « béer » qui veut dire « grand ouvert » ou « sidéré ». Son participe présent a été conservé: un trou béant.
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