La compétition vient de s’achever pour le Maroc, après seulement 3 matchs disputés, malgré une absence de deux décennies. Beaucoup de choses sont à retenir de cet évènement, positives comme négatives. Si pour les joueurs et le staff, c’est le moment de profiter de repos et de vacances méritées, pour nous autres observateurs, l’heure est au bilan. Quels sont les tops ? Quels sont les flops ? On vous dit tout sur ce qu’il y a à retenir de notre participation.
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Les tops
Le public marocain est définitivement réconcilié avec son équipe nationale. Alors qu’il y a quelques années, une crise de confiance s’était installée entre les supporters et l’équipe, cette période semble aujourd’hui enterrée. Avec Herve Renard, fini les blessures diplomatiques et les caprices de star de certains joueurs. Le Maroc, on l’aime ou on le quitte.
Un vrai noyau de joueurs se dégage de notre équipe nationale. Avec eux, nous avons une bonne base à travailler pour le court-moyen terme. En défense, des joueurs comme Romain Saiss et Achraf Hakimi ont montré qu’ils étaient des valeurs sûres. Au milieu, El Ahmadi et Boussoufa semblent souhaiter continuer l’aventure avec l’équipe nationale. Et dans l’attaque, que dire du seul, l’unique, Nordine Amrabat.
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Les supporters marocains ont surpris le monde en se déplaçant aussi massivement en Russie pour encourager leur équipe. Alors qu’à leur arrivée les gens leur demandaient qui ils étaient et où le Maroc se trouvait, à leur départ ils ont vu des Russes porter des maillots et drapeaux marocains pour encourager notre équipe. Nous avons laissé une trace dans le coeur des gens et cela vaut bien tout l’or du monde.
Les flops
L’utilisation de la vidéo dans le football, quelle hérésie ! Alors que jusque-là l’arbitrage était humain et qu’il faisait appel au discernement de l’arbitre, aujourd’hui il dénature complètement ce sport. Non content de déshumaniser le football et de déresponsabiliser les arbitres, cette technologie hâche le jeu, tue les émotions et augmente les injustices au lieu de les supprimer. La FIFA doit revoir sa copie et très vite !
L’émotion n’a pas pu être contenue par tous les joueurs. Lors du match contre l’Iran, beaucoup d’entre eux ont failli mentalement face à l’adversaire le plus abordable du groupe. Ce problème a néanmoins été corrigé lors des deux matchs suivants, respectivement contre le Portugal et l’Espagne. Et on a vu qu’avec des joueurs qui maîtrisent davantage leurs émotions, nous étions une équipe absolument redoutable.
Nous militons tous pour qu’Herve Renard reste notre sélectionneur national, mais cela ne le dédouane pas de ses mauvais choix. Lors du match contre l’Iran, il se prive d’Amrabat dans son poste d’ailier en le mettant latéral droit (poste qu’il affectionne peu). Il se blesse en jouant dans cette position et son frère le remplace. Ce dernier qui n’avait jamais joué à ce poste provoque la faute qui amène le but et la suite, on la connaît.
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