Moulay Hafid Elalamy, président du comité de candidature du Maroc pour l’organisation du mondial 2026, accompagné de Faouzi Lekjaa et de Rachid Taibi Alami, se sont pour la première fois exprimés officiellement lors d’une conférence de presse à Casablanca.
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Tenir compte du changement du mode de scrutin
Le pays qui aura le plus de votes de fédérations sera celui qui raflera la mise. La candidature marocaine a été présentée comme étant celle de tout un continent. La démarche est habile car en effet, la Confédération Africaine de Football CAF compte en son sein pas moins de 55 membres, dont 54 votants. Alors que la Confédération de Football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF) compte au total 41 membres dont 38 votants possibles.
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Le Maroc compte donc tirer profit de cet avantage numérique sur le trio rival en s’assurant le vote des 54 pays africains comme l’a convenu le président de la CAF Ahmad Ahmad le 13 janvier dernier.
Faire le distinguo entre le contexte de 2003 et celui d’aujourd’hui
Selon Moulay Hafid Elalamy, le principal défi auquel se huerait le Maroc en 2003 était de pouvoir se doter d’infrastructures de base qui lui faisaient défaut : routes, ponts et infrastructures hôtelières. Selon lui, du chemin a été parcouru depuis et aujourd’hui, le Maroc a les fondations nécessaires pour accueillir un évènement de cette envergure.
Partir de nos acquis et les renforcer davantage
Moulay Hafid Elalamy considère que les avancées en génie civil et en bâtiment permettent aujourd’hui la réalisation d’ouvrages qu’il était impossible à construire il y a encore une dizaine d’années. Grâce à cela, le Maroc peut réaliser des stades à capacité modulable (passage de 20 000 à 45 000 sièges) selon le besoin et la compétition. Ainsi, on évitera au mieux le gaspillage d’argent et optimisera au maximum les ressources dont nous disposons pour construire des stades au norme et rentables.
De nombreux atouts à faire valoir
Géographiquement, la candidature marocaine met en avant le fait que les deux villes les plus éloignées de notre dossier se trouvent à 2h en avion l’une de l’autre à peine, alors que pour le trio nord américain, il peut s’agir de distances colossales. L’Europe est le continent le plus représenté en Coupe du monde et c’est celui dont les supporters se déplacent le plus.
Le fuseau horaire est aussi un critère de décision à mettre en avant. Pour les diffuseurs européens et asiatiques, les horaires de matchs seront bien plus intéressants pour l’audimat au Maroc qu’en Amérique du Nord.
Seule la victoire est belle
Le dossier marocain doit être remis avant le 16 mars prochain à la FIFA. En avril, une commission d’inspection de la FIFA se rendra au Maroc et établira un avis au comité exécutif de la Fédération. La validation de la candidature se fera entre les 6 et 7 juin et l’attribution finale aura lieu le 13 juin prochain. À ce sujet, Moulay Hafid Elalamy a conclu « le 13 juin, on va fêter le résultat ».
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