Moulay Hafid Elalamy vient de présenter le projet de candidature du Maroc pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026. A l’occasion d’une conférence de presse au Sofitel Tour Blanche de Casablanca, le président du comité de candidature a pour la première fois chiffré le coût de l’organisation, et en a profité pour exposer les atouts humains, géographiques et matériels du Maroc.
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Atouts du Maroc
Le premier atout qu’a voulu mettre en avant M. Elalamy est notre géographie avantageuse : « Notre situation géographique nous situe dans un fuseau horaire favorable à une large audience. Cela permettra à un grand nombre de passionnés de suivre la compétition et générera in fine plus de droits TV « . De plus, les villes les plus éloignées sont à 1h30 de vol l’une de l’autre, tandis que cela monte à plus de 6h pour la candidature du trio nord américain.

Medias24.ma
15,8 milliards de dollar d’investissement
C’est l’enveloppe qui est prévue pour l’organisation de la Coupe du Monde 2026 au Maroc. 15,8 milliards de dollar, dont 3,2 milliards seront injectés par le privé, contre 12,6 milliards par le secteur public.
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Sur les 12,6 milliards du secteur public, le transport aura la part belle avec 8,5 milliards de dollar de budget. Viendront ensuite respectivement les infrastructures sportives et sanitaires avec des enveloppes de trois et d’un milliard de dollar.
Etalée sur 8 ans, cette somme devra représenter près de 4% du PIB du Maroc.

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Retombées positives prévues
La Coupe du Monde 2026 devrait impacter directement notre PIB. Selon Moulay Hafid Elalamy, cela s’élèverait à 2,7 milliards de dollar. De plus, il pourrait représenter un apport de 1,1 milliard en recettes fiscales.
Outre les impacts financiers, cette organisation permettrait de créer 110000 emplois et le développement de 21 hôpitaux aux normes internationales.

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Maroc, pays de sport et de football
Sur le plan des infrastructures sportives, une enveloppe de près de 3 milliards de dollar sera allouée. Cette somme permettra d’obtenir 14 stades et 130 terrains d’entrainement.
Moulay Hafid Elalamy a classé ces stades selon le volume d’intervention qu’ils solliciteront, ainsi que selon leur caractère modulable ou non. Les 14 stades se subdivisent comme suit :
- 5 Stades à rénover : Marrakech I, Agadir, Tanger, Fès, Rabat
- 4 Stades non modulables : Casablanca I, Oujda, Casablanca II, Tetouan
- 5 Stades modulables : Meknès, Eljadida, Nador, Ouarzazate, Marrakech II
Il ne reste plus qu’à attendre l’appréciation du dossier marocain par le comité d’évaluation de la FIFA en Avril prochain. A 3 mois de la désignation du pays organisateur, l’engouement se fait de plus en plus grand au Maroc.
On y croit.
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