Après un Mondial riche en émotions, place à l’avenir. L’équipe du Maroc a fait une Coupe du Monde pleine d’enseignements, positifs comme négatifs. Si l’après Coupe du monde est bien géré, cela présage d’un avenir plein de réussite, pour un groupe talentueux qui a acquis le coeur de tout le Maroc. Après le gala mondial, retour à la réalité africaine. Quelles sont les prochaines échéances ? Que doit-on en attendre ? On vous dit tout, maintenant.
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Le décalage risque d’être brutal pour nos joueurs nationaux. Après avoir joué contre l’Iran, le Portugal et l’Espagne, ils s’apprêtent désormais à affronter… Le Malawi et les Îles Comores. Pas très glamour, mais c’est la réalité africaine. Le premier match se jouera au Maroc dans une date à déterminer entre le 3 et le 11 septembre prochain. Le stade promet d’ores et déjà d’être plein pour accueillir nos poulains. Le second match devrait se jouer durant le mois d’octobre.
Ces deux rencontres rentrent dans le cadre des matchs qualificatifs à la CAN 2019 au Cameroun. C’est le moment pour nous de faire le plein au niveau des points et places FIFA. Si l’on souhaite avoir un tirage clément lors de la Coupe d’Afrique, il n’y a pas de secret, c’est clairement la marche à suivre. De plus, dans à peine une année seront tirés les groupes de matchs qualificatifs pour le mondial 2022. Un bon classement FIFA nous éviterait les nations les plus dures du continent et faciliterait notre qualification au mondial qatarien.
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À moyen-long terme, un noyau de joueurs semble s’être dégagé. Alors qu’on pouvait se poser la question de la volonté de certains trentenaires à continuer l’aventure avec l’équipe du Maroc, Karim El Ahmadi, M’Bark Boussoufa et Medhi Benatia ne seraient pas contre l’idée de rempiler pour au moins un an supplémentaire. La perspective de jouer la CAN au Cameroun et l’ambition d’y faire très bonne figure est une motivation importante pour ces joueurs. De plus, rappelons que pour la première fois, cette édition de Coupe d’Afrique se jouera en été et pas durant le mois de janvier comme ce fût le cas jusqu’ici.
Les matchs africains contre des sélections plus abordables seront l’occasion d’incorporer de nouveaux joueurs dans l’équipe nationale. Youssef Ait Bennasser semble être l’héritier naturel de Boussoufa en tant que relayeur, Mohamed Ounajem peut apporter sa touche technique au onze (son profil de percuteur a énormément manqué à notre équipe durant les matchs au mondial) et un joueur d’avenir comme Walid Azaro pourrait également avoir sa chance dans le groupe Maroc en attaque.
Evidemment, les perspectives d’avenir radieux ne tiennent qu’à la condition qu’Herve Renard reste le sélectionneur national. L’Afrique est un continent où le talent de l’entraîneur ne suffit pas, il demande l’adaptation de ce dernier à son jeu, ses particularités. Cette phase d’adaptation est une perte de temps, de points et de matchs pour le Maroc et le maintien de Renard à la tête de notre équipe nous en ferait les économies. Toutefois, rappelons qu’il est sous contrat jusqu’en 2022 et que pour rompre unilatéralement son contrat avec l’équipe du Maroc, il doit s’acquitter de ses quatre années de salaire.
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