Les adieux du Maroc au dernier survivant du massacre de Tibhirine à Midelt

Par le 25 novembre 2021 à 12:50

 

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Décédé dimanche dernier dans son monastère situé à Midelt, à l’âge de 97 ans, le père Jean-Pierre Schumacher a été enterré mardi 23 novembre.

 

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This picture taken on December 7, 2018 shows French Catholic monk Brother Jean-Pierre Schumacher (L), the last survivor of the hostage taking of the seven monks of Tibhirine during the Algerian civil war in 1996, being greeted during a spiritual vigil at the Roman Catholic Cathedral of St Mary in Algeria’s northwestern city of Oran, ahead of the monks’ and 12 other clergymen’s beatification in the first ceremony of its kind in a Muslim nation. – The Trappist monks were abducted from the Priory of Our Lady of Atlas in Tibhirine, by Islamist gunmen in March 1996. (Photo by RYAD KRAMDI / AFP)

Seul survivant du carnage du monastère trappiste algérien de Tibhirine en 1996, le père Jean-Pierre Schumacher repose désormais dans sa ville d’adoption. La population locale a rendu un hommage mérité au moine, le qualifiant d’« homme discret », d’« érudit » et d’une « grande bonté ».

Selon Barlamane, les obsèques ont duré deux heures. Un moment d’intenses émotions au cours duquel une vingtaine de personnes ont accompagné la procession funéraire, aux côtés des proches et frères dans la foi.

Rappelons que Jean-Pierre Schumacher, a échappé au massacre ayant causé la mort de sept moines trappistes du monastère de Tibhirine. Ils ont été enlevés et assassinés en 1996 pendant la guerre civile en Algérie, dans des circonstances restées confuses. Mis à part une revendication des islamistes du Groupe islamique armé (GIA) en pleine guerre civile, plus rien n’a filtré sur ce qui s’est réellement passé ce jour-là.

En 2010, Jean-Pierre Schumacher venait s’installer au Maroc où il est devenu le prieur d’une petite communauté de moines trappistes de l’Ordre cistercien dans l’Atlas marocain. « Il disait souvent que sa survie était un appel de Dieu à témoigner, chose qu’il a faite toute sa vie », raconte M. Nourissat.

Persévérante, réservée et solitaire. Beaucoup d’échecs ont fait que je ne croyais plus en moi, mais je ne me suis jamais résignée, car la vie c’est des montagnes russes et les échecs deviennent avec le temps une source de motivation.

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