La colère des Marocains s’est un peu dissipée maintenant, mais la panique et l’hypothèse d’être éliminés au premier tour ne cessent de peser sur les esprits. L’équipe nationale a perdu son 1er match face à l’Iran et quand on pense que les deux prochains adversaires sont le Portugal et l’Espagne, on voit l’espoir de qualification réduit à néant.
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Avec ce résultat, et la prestation des de nos autres concurrents durant leur face à face, nous sommes quasi-sûrs que le mondial, c’est fini pour l’Mountakhab. Et Alors ?
Une première fois pour les joueurs… et pour la plupart d’entre nous
Nous avons tendance à oublier que les joueurs de l’équipe nationale ne sont pas habitués à de telles conditions. On ne joue pas une Coupe du monde chaque jour et encore moins dans le cas de l’équipe marocaine. La pression, le stress et la panique auxquels ils font face ne sont pas simple à gérer et un faux pas est une éventualité qui se présentait bien avant le coup d’envoi du match.
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Avant ce but maudit, les couleurs du royaume ont couvert le terrain, les cris des supporters ont retenti tels des rugissement des lions que nous sommes. Les Marocains, pourtant fidèles à leurs traditions de l’Eid, ont tout oublié en ce jour de match, ce match a réuni un peuple tout entier pour une cause commune, petits et grands ont porté fièrement les mêmes couleurs.
Une erreur de taille, mais ça arrive
Les plus grands joueurs du monde ont un jour marqué contre leur camps, raté un penalty ou causé la disqualification de leurs équipes. Oui, Bouhaddouz a commis une faute en voulant dégager le ballon, mais est-ce grave au point de l’insulter, de l’humilier et de lui faire subir la défaite de toute une équipe ? #WeStillLoveBouhaddouz n’est pas juste un Hashtag, c’est l’état d’esprit adopté par certains marocains et qui devrait transformer la conscience nationale.
Nous qui avons cette année la chance d’encourager notre équipe, au lieu de choisir parmi un panel de sélections qui nous sommes étrangères, nous qui avons vécu une succession de victoires impressionnantes du Mountakhab, nous qui nous nous sommes déplacés pour vivre l’ambiance du Mondial de près… Si nous gagnons ensemble, nous perdons aussi ensemble.
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