Le professeur Didier Raoult a récemment fait la une de la toile avec ses recherches sur le Covid-19. Mais derrière les coulisses, une prodige marocaine qui accompagne le célèbre professeur.
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Selon H24info, Sarah Bellali est une jeune chercheuse marocaine de 27 ans originaire de Casablanca. Elle travaille actuellement aux côtés du professeur Raoult, à l’Institut hospitalo-universitaire des maladies infectieuses de Marseille.
H24info ajoute que son parcours a débuté avec une passion innée pour la microbiologie. En effet, la jeune scientifique s’est dirigée vers des études en biologie à la Faculté des Sciences de Ben M’sik, après l’obtention de son baccalauréat scientifique. Elle se dit d’ailleurs être « un pur produit de l’école publique marocaine ».
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La chercheuse ne s’était pas arrêtée là, puisqu’elle avait décidé de poursuivre un master international en sciences de la santé et du développement, qui est dirigé par l’Université Aix-Marseille en partenariat avec l’Institut Pasteur du Maroc.
Seulement cinq étudiantes ont été sélectionnées pour avoir la chance d’effectuer leur stage de fin d’étude à Marseille, elle a bien sûr brillé avec son niveau académique et s’est envolée en France.
Durant son temps passé à l’Institut hospitalo-universitaire des maladies infectieuses de Marseille, c’est une relation très spéciale que la chercheuse a noué avec le professeur Raoult, puisqu’elle a choisi le chercheur comme encadrant deux fois, à savoir pour son master et pour sa thèse.
Citée par H24info, Sarah annonce que le professeur est un très bon collègue puisqu’il ne n’accorde aucune importance aux différences. Au sein de l’établissement, ce sont plusieurs chercheurs de nationalités différentes qui travaillent avec un « esprit de famille ».
Par ailleurs, ayant accès à la technologie nécessaire, Sarah et ses collaborateurs ont été parmi les premiers chercheurs au monde à observer le Covid-19.
La scientifique a affirmé que le Maroc va s’en sortir avec moins de dégâts que les autres pays plus développés, puisque le Royaume a réagi tôt à l’évolution de l’épidémie.
Sarah a avoué avoir le mal du pays, et que si elle le pouvait, elle poursuivrait ses recherches au Maroc. Pour elle, la vie en France est difficile, puisqu’elle n’aime pas passer les fêtes seule et le ramadan loin de sa famille.
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