Âgée de 27 ans, Sarah Ennmer, jeune Marocaine, a pu gravir les échelons, s’imposer et représenter la femme marocaine et la jeunesse dans un grand sommet international malgré les challenges du monde professionnel.
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Un parcours enrichissant
Ayant quitté sa ville natale pour atterrir à Tanger, Sarah a démaré comme toute jeune femme ambitieuse, la recherche d’un poste convenable à ses acquis académiques, dont un master en commerce international obtenu à l’École nationale de commerce et de gestion de Tanger et ses quelques années d’expérience professionnelle.
Elle n’aurait imaginé le cours des choses autrement… Mais au lieu de décrocher ce qu’elle imaginait être son « job de rêve », elle prend petit à petit conscience des obstacles présents sur le marché de travail après quelques entretiens d’embauche qui ne s’élevaient pas à la hauteur de ses ambitions..
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Mais le destin aurait voulu que sa dernière entrevue change sa vision du monde. Devant elle, un jeune quadragénaire fondateur de plusieurs usines de textiles à Tanger qui lui posait les questions auxquelles elle s’était déjà habituée. Parallèlement, dans sa tête, Sarah s’en posait également une: « Pourquoi lui et pas moi? ».
Après avoir refusé sa proposition, son cœur était déjà plein d’espoir et la tête pleine d’idées… Une occasion pour SarahEnnmer de faire ses preuves en toute autonomie.
Deux mois après, elle a donné naissance à « Evenco« , une agence d’événementiel qu’elle a fondée avec 3 autres jeunes ayant la motivation et la soif d’atteindre leurs objectifs.
Mais Sarah Ennmer ne s’est pas arrêtée
Elle a démarré son doctorat en parallèle et a, par la suite, saisit l’opportunité de devenir formatrice avec l’Organisation Internationale de la Francophonie dans le cadre du mouvement ‘Libres Ensemble’.
❞Aujourd’hui, je refuse presque l’idée du salariat et j’adhère à la création et à l’apprentissage continu. Je me connais mieux et pour rien au monde je ne changerais le cours des choses. Les personnes qui m’ont refusé ou proposé des salaires moindres m’ont rendu service, sans y prendre garde. Je suis en paix parce que je sais que seul le travail paye et que les choses finissent toujours par prendre place là où il faut, quand il le faut… – Sarah Ennmer
Un nouveau pas franchi
Sarah a été invitée, du 17 au 19 septembre, à faire partie du comité de rédaction de la Déclaration des jeunes francophones, lors de la Conférence internationale de la jeunesse francophone, qui s’est tenue au palais des Nations à Genève. Elle a, ensuite, été sélectionnée le mois suivant pour participer au 17e Sommet de la francophonie et représenter le Maroc en tant que membre de la Délégation de la jeunesse francophone, aux côtés de 23 autres jeunes brillants de pays divers. Elle a également représenté la jeunesse et la femme marocaine au Sommet des Chefs d’États de la Francophonie à Erevan afin « de faire parvenir les doléances et exigences de la jeunesse francophone aux chefs d’Etats de la francophonie »
Mais ce n’est pas tout… Cette jeune Marocaine a été choisie pour prendre la parole devant les chefs d’Etats membres de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Qui a dit que les refus qui se succèdent étaient un échec dans la vie ? Ils peuvent souvent être un chemin vers la réussite, avec plus de motivation.
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