Le Maroc doit redoubler d’efforts pour lutter contre les enlèvements, les viols et les abus sur les femmes et les enfants.
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La préfecture de police de Sidi Bernoussi à Casablanca a arrêté un trafiquant de drogue soupçonné d’avoir kidnappé, poignardé et violé une jeune fille dans le quartier de Sidi Moumen.Le quotidien Assabah a rapporté aujourd’hui que l’accusé a été déféré devant le bureau du procureur général la semaine dernière, qui l’a poursuivi pour enlèvement, viol et voies de fait sur la victime.
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L’agression remonte à quelques semaines lorsqu’une jeune fille est passée à côté du trafiquant de drogue, surnommé « Lamsaimer ». Il l’a suivie et l’a menacée avec une arme à feu pour l’accompagner dans un endroit isolé.La victime a résisté au trafiquant de drogue et a tenté de s’enfuir mais en vain, selon le rapport d’Assabah.Alors que l’homme tentait de la violer, la jeune fille s’est défendue et s’est mise à crier pour attirer l’attention des passants. Pour la faire taire, le violeur l’a poignardée au visage et a menacé de lui trancher la gorge.
Assabah rapporte que l’agresseur s’est enfui vers une destination inconnue après avoir violé la jeune fille.
La victime est alors allée directement porter plainte au commissariat de police judiciaire de Sidi Bernoussi et une enquête a été aussitôt ouverte pour retrouver le violeur.
Quelques jours plus tard, le violeur est retourné sur les lieux de l’incident pour reprendre pacifiquement ses activités de trafic de drogue.
La police a réussi à l’arrêter malgré une résistance farouche.
Il a ensuite été placé en garde à vue, où il a avoué ses crimes tout en affirmant qu’il avait été drogué lorsqu’il avait violé et poignardé la jeune fille.
Cependant, il a nié avoir l’intention de trancher la gorge de la victime lorsqu’il lui a mis le couteau dans le cou, affirmant qu’il voulait simplement la faire taire.
Cette affaire est le dernier de nombreux incidents similaires au Maroc.
L’année dernière, en septembre, le cas de Naima , une fillette de 5 ans portée disparue et retrouvée morte à Zagora, une petite ville du sud-est du Maroc, a déclenché une indignation nationale face à la maltraitance des enfants.
Au cours du même mois de l’année dernière, la police de Tanger, dans le nord du Maroc, a trouvé le corps d’ Adnane Bouchouf, 11 ans, enterré près de chez lui après avoir été kidnappé et violé.
Les deux incidents ont déclenché une vague nationale de protestations contre la pédophilie et la maltraitance des enfants, avec des activités et des citoyens ordinaires en colère appelant à davantage de protection juridique pour les enfants, y compris l’application de la peine de mort comme punition pour les crimes contre les enfants.
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