En arrêt d’activité depuis le 18 mars dernier, suite à l’état d’urgence sanitaire instauré au Maroc, aujourd’hui, les commerçants du prêt-à-porter à Casablanca demandent la réouverture de leurs commerces. Au-delà de la dimension économique, des enjeux sociaux persistent vu que plusieurs salariés et ménages vivent des revenus générés par ce type d’activité.
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Entre loyers, salaires, factures d’électricité, et absence de revenus suite à l’arrêt d’activité, beaucoup de commerçants sont mis sous pression, et risquent de fermer définitivement leurs boutiques.
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À l’approche de la période du Aid, période la plus fructueuse de l’année, 6 associations ont envoyé des correspondances au ministère de l’Intérieur afin de reprendre leurs activités avant la fin de la saison. Les professionnels ont aussi précisé que « leur activité est saisonnière ainsi que certaines collections sont préparées 6 mois à l’avance. « La fermeture en ces moments de l’année entraînerait des pertes financières énormes pour le secteur » d’après ce que rapporte L’économiste. Les commerçants veulent, donc, rouvrir les commerces en ce mois de mai, avant la fête de l’Aid.
Rappelons également que dans la ville en question, Derb Omar, garage Allal et Derb Sultan, sont les endroits les plus touchés par les percussions de l’état d’urgence sanitaire actuel, vu qu’ils comportent une centaine de commerces, tous arrêtés.
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