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La Cour d’appel de Rabat a rendu un jugement qui a suscité l’indignation dans une affaire de viol sur mineur. Un père âgé de 30 ans, gardien de parking, a été accusé d’avoir violé sa fille âgée de 12 ans à plusieurs reprises. Bien que la loi prévoie une peine de réclusion de 10 à 20 ans pour de tels actes, l’accusé n’a été condamné qu’à huit ans de prison.
La mère de l’enfant a dénoncé son mari, déclarant qu’il était accro aux drogues et aux pilules psychotropes et qu’il avait eu des relations sexuelles fréquentes et anormales avec leur fille. La jeune fille a également été entendue par les enquêteurs et a confirmé les accusations portées contre son père. Elle a révélé qu’il avait profité de l’absence de sa mère pour la forcer à avoir des relations sexuelles à trois reprises.
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Des examens médicaux ont confirmé que la jeune fille avait subi un attentat à la pudeur. Elle bénéficie actuellement d’un suivi psychologique pour l’aider à surmonter cette épreuve difficile.
Malgré ces preuves accablantes, le juge n’a condamné le père qu’à huit ans de prison, une peine nettement inférieure à la peine minimale prévue pour les viols sur mineurs, incapables, handicapés, personnes mentalement faibles ou femmes enceintes. Cette décision a suscité l’indignation de nombreux défenseurs des droits de l’enfant et des femmes qui estiment que la justice n’a pas été rendue dans cette affaire.
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