Le tribunal de première instance de Marrakech a tranché dans l’affaire d’un Marocain qui a rompu son jeûne en plein Ramadan. Selon le site d’information Hespress, le mis en cause a été condamné à deux mois de prison ferme et à verser une amende de 500 dirhams.
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Comme chaque Ramadan, la polémique enfle concernant l’article 222 qui criminalise la rupture du jeûne en public au Maroc.
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Pour rappel, l’article 222 du Code pénal punit les personnes qui rompent leur jeûne publiquement pendant le mois du ramadan d’une peine pouvant aller jusqu’à six mois de prison ferme. L’article dispose clairement : “Celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du Ramadan, sans motif admis par cette religion, est puni de l’emprisonnement d’un à six mois et d’une amende de minimum 200 dirhams.”
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