Femme musulmane : le cri du coeur de Ouidad Elma

Par le 23 février 2022 à 8:47 - 72 réactions

L’actrice franco-marocaine vient de publier un texte touchant sur la femme musulmane et ce que c’est de l’être et de le vivre au quotidien. Des « maux » qui remettent les choses en place.

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« Vous n’imaginez même pas ô combien c’est difficile d’être une femme musulmane. D’abord être une femme tout court en fait.
Le corps et l’esprit de chaque femme n’appartient à aucun gouvernement, à aucune famille à aucun compagnon ou mari , à aucune entité. Nos corps nous appartiennent.Ce n’est pas un territoire ni un objet que le patriarcat et le capitalisme se veut de contrôler. Il serait temps de capituler » commence l’actrice qui est actuellement à l’affiche de la série Jorouh de Actarus Aksas sur MBC 5. Elle rappelle justement qu’elle est  « en colère face à l’oppression, la discrimination et surtout à la déshumanisation émise à l’encontre des femmes en général ».

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Le voile en France

Etre épanouie et porter le voile n’est pas un oxymore. Bien au contraire. Ouidad Elma, qui l’a déjà porté adolescente raconte que ses soeurs le portent en France à tout juste 14 ans, et qu’elles sont bien dans leur peau. C’est un choix. « Mes deux petites sœurs jumelles portent le voile depuis qu’elles ont 14 ans et elles sont totalement épanouies. Moi je l’ai déjà porté adolescente et je ne le porte plus et je suis épanouie. Mes petites sœurs vivent en France et le mépris auquel elles font face me sidèrent. C’est quand est ce que ce chaos s’arrête ? Nous sommes libres. Les femmes sont des êtres humains libres de fait. Qu’elles portent le voile ou pas . Qu’elles s’habillent ou pas. Cette liberté est absolue de façon inconditionnelle ».

Mise au point

L’actrice en colère, rappelle à juste titre le principe des libertés individuelles.  « En fait qu’est ce que vous comprenez pas dans « La liberté de religion et de conscience, et le droit de disposer de son corps » qui sont les libertés individuelles fondamentales garanties par toutes les constitutions mondiales et la DDDH – Le corps de la femme n’est pas un territoire où la névrose patriarcale et du capitalisme se permettraient de se projetter ». Ouidad Elma refuse donc toute oppression envers les femmes et le corps des femmes et l’écrit noir sur blanc.

« Je refuse de voir des femmes en 2022 devoir se battre pour aller à l’école, pour jouer au foot ou bien pour trouver du travail !
Je refuse de voir des femmes se battre pour se faire respecter peu importe ce qu’elles portent.
Je refuse de penser qu’on voudrait nous réduire à la matière alors que nous sommes surtout des créatures spirituelles, portails dimensionnelles qui portent la vie sur terre. Si vous saviez ….
Je refuse la bassesse d’esprit.
Je refuse l’oppression, et la violence celles des mots, des jugements, des actes.
Je refuse la bêtise et l’ignorance.
Je refuse le vil et le vulgaire de la pensée.
Je refuse ».

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