L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) considère que l’État a profité de l’état d’urgence dans le contexte de la pandémie de Covid-19 pour « reproduire l’ancien schéma autoritaire et contourner les acquis en matière de libertés publiques ». Rapporte Article19.
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L’AMDH relève que les mesures restrictives adoptées pendant le confinement ont constitué « en grande partie une violation » des textes réglementant le domaine des libertés publiques et étaient, parfois, anticonstitutionnelles.
Pour l’AMDH, la pandémie a montré que l’exercice du droit à la liberté d’expression, d’opinion et de pensée et du droit de réunion, de manifestation pacifique et de la constitution d’associations, « n’était pas soumis aux restrictions et aux procédures qui sont adoptées à l’occasion de circonstances exceptionnelles dans les régimes démocratiques ».
Dans son rapport, l’association a relevé de nombreuses « violations » qui, selon elle, ont affecté les libertés publiques au Maroc au cours de l’année écoulée, soulignant que « la pandémie a montré la faiblesse et la fragilité des garanties constitutionnelles relatives aux droits et libertés ».
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