Prix de la viande rouge au Maroc : un sujet brûlant qui préoccupe de plus en plus les marocains. Autrefois un aliment de base, la viande rouge devient un luxe inaccessible pour de nombreux ménages. Pourquoi cette flambée des prix ? Quelles alternatives s’offrent aux Marocains ?
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La viande rouge, un produit de luxe ?
Les viandes rouges au Maroc sont devenues un produit de luxe pour de nombreux ménages. Les prix ont atteint des sommets, dépassant les 100 dirhams le kilo pour le bœuf et 140 dirhams pour le mouton. Cette situation alarmante pousse les familles à se tourner vers des alternatives plus abordables, comme le poisson et les légumineuses.
Les causes de cette flambée des prix
Plusieurs facteurs expliquent cette hausse vertigineuse des prix de la viande rouge au Maroc. La sécheresse persistante a entraîné une augmentation du coût des aliments pour bétail. De plus, la demande en viande reste forte, notamment depuis la fin de l’Aïd al-Adha. Les bouchers, confrontés à des difficultés d’approvisionnement, sont contraints de répercuter ces coûts sur les consommateurs.
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Les conséquences pour les ménages et les commerçants
Les conséquences de cette crise sont multiples. De nombreuses boucheries ont dû fermer leurs portes, faute de pouvoir s’approvisionner à des prix raisonnables. Les familles marocaines, elles, voient leur pouvoir d’achat diminuer et doivent revoir leurs habitudes alimentaires.
Les mesures prises par le gouvernement
Le ministère de l’Agriculture a pris des mesures pour tenter d’atténuer cette crise. Des subventions ont été mises en place pour les éleveurs et les droits d’importation sur les bovins et ovins ont été suspendus. Cependant, ces mesures n’ont pas encore eu l’effet escompté sur les prix.
L’avenir de la viande rouge au Maroc
La question qui se pose désormais est de savoir combien de temps cette situation va perdurer. Les viandes rouges au Maroc deviendront-elles définitivement un produit de luxe réservé à une minorité ? Les alternatives comme le poisson et les légumineuses parviendront-elles à s’imposer durablement dans les habitudes alimentaires des Marocains ? L’avenir nous le dira.
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