Suite à la fuite de données personnelles de personnes de la communauté LGBT (lesbiennes, Gays, Bisexuels, Transgenres) au Maroc, la police a ouvert une enquête préliminaire pour « incitation à la haine et à la discrimination » .
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D’après l’AFP, un porte-parole de la DGSN, a indiqué que l’enquête a été ouverte « suite à la publication d’un individu d’un contenu numérique », portant « atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données ».
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En effet, le prénommé Sofia Taloni, de son vrai nom, Naoufal Moussa, avait récemment lancé sur son compte Instagram une campagne de diffamation et d’intimidation à l’encontre de la communauté LGBT.
« Une centaine de noms, accompagnés de photographies et parfois d’adresses ou de numéros de téléphone, ont été diffusés la semaine dernière sur les réseaux sociaux après avoir été récupérés sur différentes applications de rencontres comme Grindr ou PlanetRomeo. »
Toujours selon l’AFP, une vingtaine d’associations de défense des droits humains se sont mobilisées ces derniers jours contre cette « campagne » et ont rapporté plusieurs témoignages de victimes, qui on subi des violences verbales, voire physiques en vue de leur orientation sexuelle.
Ainsi la police enregistre désormais « toutes les plaintes déposées par les plaignants, conformément à la législation en vigueur » , d’après l’affirmation du porte-parole de la DGSN.
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