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Des chasseurs de fossiles ont découvert les restes d’une espèce méconnue jusqu’ici de rhinocéros à Ouarzazate. Deux chercheurs ont mené une étude de paléontologie dont les résultats ont récemment été publiés.
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Baptisée Eozara xerrii, cette espèce a été gracieusement offerte à la Faculté des sciences d’Aïn Chock par Serge Xerri à Rabat. Ce dernier l’avait acheté auprès des chasseurs de fossiles. Denis Geraads du Centre de recherche en paléontologie de Paris et Samir Zouhri du département de la géologie à la Faculté d’Aïn Chock à Casablanca ont mené une étude de paléontologie à l’issue de laquelle ils ont décrit le premier représentant défini de la sous-famille des Elasmotheriinae en Afrique du Nord, venu du site du Miocène supérieur de Skoura près de Ouarzazate, sur le versant Sud du Haut Atlas central au Maroc.
C’est un « crâne pratiquement complet avec une mandibule articulée et quelques restes postcrâniens fragmentaires, ce qui en fait de loin l’Elasmotherium la plus connue du Miocène supérieur africain », expliquent les auteurs de l’étude. « Le crâne est caractérisé par de longs os nasaux indiquant une forte corne et de longs prémaxillaires édentés, élargis antérieurement. Par rapport aux autres Rhinocerotidae (rhinocéros), le visage est modérément allongé. Les incisives inférieures sont de taille moyenne, et la rangée des prémolaires est courte. Les molaires supérieures ont un protocône fortement pincé », détaillent-ils.
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