La fédération nationale des anesthésistes réanimateurs du Maroc (FNAR) lance un appel à l’aide: la deuxième vague de contamination est en train de se produire et les hôpitaux sont débordés.
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Selon les informations rapportées par le360, la FNAR tire la sonnette d’alarme et demande aux autorités de se préparer pour anticiper le pic de prévalence. Celui-ci devrait se produire au début du mois de septembre prochain.
Forcés de constater un manque de ressources humaines et matérielles, la fédération souligne plusieurs points inquiétants vis-à-vis de la situation épidémiologique actuelle:
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-La deuxième vague de contaminations qui atteint des records ces dernières semaines.
-Le manque de ressources humaines en anesthésie, réanimation et médecine d’urgence, maintenant épuisées.
-Les ressources matérielles et médicamenteuses essentielles sont aussi de moins en moins disponibles.
La FNAR demande aussi aux autorités sanitaires à rallier le secteur privé au public, aussi bien dans le diagnostic clinique et biologique de la maladie, que dans la prise en charge, le suivi et le traitement des malades Covid-19.
Visant à optimiser le rendement des médecins réanimateurs et des services de réanimation publics, la fédération a cité plusieurs recommandations. (rapportées par le360)
«- Création des Unités de soins intensifs (USI) sur les sites d’hospitalisation libérés des patients asymptomatiques et pauci-symptomatiques (présentant peu de symptômes): ces USI seraient gérées par des «non-réanimateurs» (infectiologues, pneumologues, urgentistes, médecins généralistes, chirurgiens, etc.) dans l’objectif de soulager les services de réanimation.
– Réserver l’accès aux services de réanimation exclusivement aux patients en détresse vitale pour optimiser le rendement de ces services.
– Déjà en sous-effectif, les réanimateurs ne devraient pas être sollicités pour les tâches de gestion ou d’administration afin de pouvoir dédier la totalité de leurs heures de travail aux soins de réanimation.
– Création dans toutes les structures, de circuits Covid, non-Covid et tampon, pour pouvoir protéger les patients, ainsi que le personnel soignant, et continuer à prendre en charge correctement les autres pathologies. »
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