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Les soutiens de ce détenu dont le cas avait été médiatisé par la star Kim Kardashian espèrent maintenant une libération conditionnelle.
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Cela faisait plus de vingt ans qu’il clamait son innocence. Emprisonné depuis 1999 et condamné à mort en 2002 pour un meurtre qu’il affirme ne pas avoir commis, Julius Jones a reçu ce jeudi, alors que la peine devait être exécutée le même jour, la clémence du gouverneur républicain Kevin Stitt, annonce CNN. Selon un décret, sa peine sera commuée en prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle.
Dans un message publié sur Twitter, ce dernier explique que son choix s’est fait après « un examen dans la prière et un examen des documents présentés par toutes les parties de cette affaire. »
Depuis deux semaines, Julius Jones avait été placé dans une cellule située à côté de la chambre d’exécution, et avait mercredi soir reçu son ultime repas. Alors que l’exécution devait avoir à 16h, ses avocats n’ont appris la nouvelle de la grâce qu’à 12h45, alors qu’ils devaient procéder à leur ultime visite au prisonnier.
Le gouverneur a tranché
La nouvelle a provoqué un grand soulagement du côté des soutiens de Jones. « C’est une étape vers le rétablissement de la confiance du public dans le système de justice pénale en garantissant que l’Oklahoma n’exécute pas un homme innocent », estime son avocate, Amanda Bass.
Cependant, cette dernière souhaite aller encore plus loin et demander à la justice de l’État la possibilité d’une libération conditionnelle.
Selon CNN en effet, la Commission des grâces et des libérations conditionnelles de l’Oklahoma avait recommandé que la peine capitale soit transformée en prison à vie avec possibilité de libération conditionnelle lors d’un vote remporté à trois voix contre une. Kevin Stitt, le seul à pouvoir trancher dans ce cas précis, n’avait suivi qu’une partie de la recommandation.
L’action de Kim Kardashian
Depuis plusieurs mois, le dossier avait connu une médiatisation nationale après que Kim Kardashian s’était à plusieurs reprises engagée en faveur de la défense de Julius Jones. Les démarches de la star et femme d’affaires, qui avait rencontré l’avocat du condamné et sa famille, avaient été vivement critiquées par le procureur de l’Oklahoma, Mike Hunter.
Dernièrement, cet État du centre-sud des États-Unis avait été la cible de vives critiques. Six ans après la dernière exécution capitale, l’Oklahoma avait repris les mises à mort en utilisant un cocktail létal soupçonné de causer d’atroces souffrances, déjà pointé du doigt à plusieurs reprises dans le passé.
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